5.02.2012

Keltia, le bateau de Jean-Jacques


Dimanche 13 mai


Keltia est prêt, enfin je l'espère , après tant de mois remisée (le patron souffrait d'une flemmagite chronique)
Sa dernière navigation date de juillet 2010... à DZ Port Rhu, soit 22 mois, çà fou quand même le blues de voir le temps qui passe si vite.

PS, sur cette photo, il y a un objet qui rassemble, et est utile dans ces moments de convivialité, l'avez-vous remarqué ?
Ce dimanche fut une belle journée, bien ensoleillée,
pour une agréable température sur les bords de Seine au pont de Sèvres, belle journée festive, sous le patronage des Fêtes nautiques de France et de Navarre.
Ne gâchons pas notre plaisir, je m'étais donné ce jour du dimanche 13 mai, pour y faire mes essais grandeurs sur un plan d'eau, et pas de bol, c'était aussi la fête de toute la base nautique de Sèvres et prise dans l'ambiance et vis-à-vis des deux autres copains en vapeur, je ne pouvais pas rester dans mon coin en solo. 
Après quelques petits réglages (joints fuyants, presse-étoupe de l'arbre à revoir, etc.. , enfin la petite routine que nous sommes confrontés sur ce type de navigation; Keltia a dans l'ensemble bien fonctionné
 et de préférence sous condenseur, ce qui m'arrange plutôt bien pour les jours à venir.
Dans ce genre de situation quand quelques personnes ont participé à cette remise en fonctionnement, c'est au patron de bord, a qui revient l'honneur de remercier les personnes, les anonymes, les petites mains [avec humour !] qui ont contribué à ce nouveau départ.
Je remercie donc l'équipe première qui était présente pour le test de pression au 1er mai [je ne les renomme pas une seconde fois pour éviter la jalousie] je remercie notre grand voyageur Patrice, pour son aide à la mise à l'eau à la cale et de sa bienveillance de naviguer à mes côtés, au cas ou je tomberai en panne. Je remercie Bruno , bien que bougonnant pour son bois, et pour le prêt de son petit chalumeau pour une petite reprise de brasure à l'Ag sur l'embase de mon sifflet. Je remercie Thierry , pour sa non-présence, car j'avais du matériel pour lui, et j'attendais une signature sur les papiers « officiels » du test d'épreuve. Je remercie Jean Yves , pour les quelques mots réconfortants que nous nous sommes échangés au bar (lui du côté de la caisse, moi du côté de la porte-monnaie). Merci aussi à lui pour son aide lors du grattage du canot.
Grand regret à l'ami Christian qui bloqué ce dimanche par une grande famille [les Antillais ont souvent de grandes familles] je n'ai pas pu l'avoir à bord pour tous les petits coups de main qu'il m'a donnés, et que j'espère le remercier lors d'une belle balade sur l'Edre fin août. 
Merci pour les quelques petits messages sur le net du bout de la Bretagne et de la région parisienne. Je remercie aussi tous les anonymes [ils se reconnaîtront] qui à défaut d'avoir pu mettre un cierge à Sainte Rita; patronne des causes perdues et des objets trouvés, ont certainement eu une pensée profonde et pleinement amicale, afin que tout fonctionne ce dimanche. 
Merci à eux. [Non mon Lapin, je n'ai pas fumé la moquette, mais c'est certes un brin déjanté.]


Au plaisir de vous revoir si possible au ralenti, afin de goûter au mieux ces moments « inoubliaux » sur l'eau.
Bien cordialement


Jean-Jacques

Mardi 2 mai 2011
En préparation à la ballade sur la Rance organisée par l'ABV pour le grand WE de l’Ascension, effervescence à Montrouge pour passer le test d'autocontrole de la chaudière de Keltia
 Christian, et Tanguy sont venu renforcer l'effectif
c'est qu'il va falloir pomper !
et malheureusement la pression a du mal à monter ! il est décidé de sortir la chaudière pour y voir plus clair.
Pas facile de démonter les fixations...
Première fuite trouvée, il s'agit d'un clapet anti-retour sur la ligne de la pompe alimentaire, mais cela fuit toujours un peu, 300g en 10 mn, cette fois ci cela suinte un peu à la fixation supérieure du niveau d'eau.
Et maintenant c'est bon, 15 mn sans variation de pression, le test de la soupape est effectué dans la foulée, tout est Ok :-)
Jean-Jacques a réalisé une modification de son dôme vapeur et voila ce qu'il en dit:
"En préparant  Keltia, pour  nos prochaines rencontres, j'ai eu cette petite  idée de rajouter  ce treillis inox sur la "galette" anti primage de la vapeur sur le dôme de ma chaudière .


Les images parlent d'elles mêmes, si cela est  vraiment efficace, je vous dirais prochainement dans une  brève, dans le cas inverse, en 10 minutes  et avec une clé de 13, j'enlèverais  ce treillis.


A  bientôt pour le  verdict."
Autres améliorations récentes racontées par Jean-Jacques

"Restauration d'un vénérable sifflet d'époque ( mais laquelle ?)


De l'extérieur pas grand chose de nouveau, hormis le nouveau bouchon "maison" sur un nouveau filetage en 1/2" dans la masse du corps de ce sifflet.
Tige et ressort en inox, cela va de soi, et une réduction du commerce pour le vissage sur la chaudière du 3/4 de pouce d'origine en 1/2".
A l'intérieur , tout est "neuf" , clapet conique à 10° de pente  son siège femelle ayant la même conicité à 10 °. Siège avec épaulement repositionné sur un autre alésage de Ø 13 mm, le tout emboîté à la presse avec qq. centièmes de jeu au plus et collé au joint Loctite supportant 150 °. 

Sans oublier un guide en petit tube inox de 10mm x Ø 5mm , pour que la tige du clapet conique soit bien guidée dans sa poussée, vu que le trou d'origine avait pris un jeu non négligeable avec le temps.
Paré pour de nouvelles aventures.
Ps: Juste une petite précision, sur la tige de commande d'origine, vous remarquerez, peut être, une petite BTR de Ø 3 mm, qui me permet un réglage fin de la commande sur la tige.
Avec l'âge je deviens délicat ou moins brouillon , qui sait ?
Travaux de menuiserie avec un nouveau coffre à eau
et des rangements tout propres
pour mémoire le Foster de lubrification installé sur la machine Pearl

Lundi 15 mars 2010

Petit message de Jean-Jacques en plein boulot sur Keltia

"Salut Thierry


A mettre sur ton blogue , si tu as le temps , dans la rubrique du nettoyage de printemps .

A noter aussi pour tes lecteurs qu'un petits treuil électrique autonome sur batterie et chargeur , n'est pas un luxe quand tu dois sortir la coque du hangar, et qu'elle reste bien ancrée dans les graviers quand tu souhaites la ranger !

Ce type de petit treuil se trouve aux alentours de 80 € ( Norauto , ou sur ebay) , le petit chargeur et la batterie sont issus de la récupération gracieuse chez un sous traitant en groupe électrogène ..

Bien cordialement

Jean-Jacques"


C'est fou la place que l'on récupère une fois la coque vidée!


Nettoyage de printemps

Pas facile dans du gravier et en pente inverse

Petit treuil électrique de 2200Kg de traction possible

Tout en douceur et sans effort

Keltia rangé en attente des modifs



Dimanche 25 Mai

Nouvelles de Keltia

"Il reste beaucoup de petites choses a régler (finitions, joints et vernis) mais le plus dur est derrière moi.

Merci à Christian et Bruno pour leur coup de main salutaire .

De toutes façons , il faudra que je sois prêt pour Athis de l'Orne , puisque je l'ai promis à l'ami Georges .

Bonne soirée à tous , JJ "

Comme vous le voyez les derniers travaux ont été consacrés au lattage du pont en petite lattes de pin d'Orégon, du joli boulot avec scarfs et cintrage des lattes à la vapeur.





Samedi 19 Janvier à Sèvres

Jean-Jacques démonte sa chaudière et se prépare à attaquer la réalisation de son pont en petites lattes

Vraiment bien utile la biquette!

Un peu crado la dessous;-)

L'équipe presque au complet, Philippe est derrière l'objectif

17 Décembre

"Petit mot de Jean-Jacques

Thierry,

voici ma dernière fabrication issue de pièces de récupération, en fait j'ai eu un "flash" en regardant la base d'un corps de purgeur d'air hors service.



Puis les autres pièces se sont greffées les unes après les autres en copiant plus ou moins les sifflets connus, (dont un des tiens, le premier que tu ais acheté sur Ebay).

Il n'y a rien de bien difficile à construire cet accessoire vapeur, juste du tournage de pièces, quelques filetages et deux soudures à l'argent de 40%.

Bref la routine pour des p'tits bricoleurs comme nous.


Fidèle à mes principes de maintenance, tout se démonte pour les réglages du son et le nettoyage, je ferais un plan succinct de l'ensemble et donnerais des cotes sur les pièces les plus importantes.


Mais d'ici là, je suis à la disposition de celui qui souhaite en faire un identique, et j'ai de la matière à lui offrir s'il le désire.

Bien amicalement à toi.

Jean-Jacques

Ps , la vanne de commande du sifflet est celle qui a été dessinée et usinée à quelques exemplaires par l'ami Pierre, et je suis très content d'en posséder une, car sa ligne est magnifique!

2 Septembre


Petite visite à Montrouge

Je suis passé voir voir l'avancement des travaux de Jean-Jacques, alléché par les photos qu'il m'avait envoyées et qui font l'objet du précédent message.

La machine a retrouvé sa place à bord et l'ensemble est vraiment superbe!


Aménagement d'un superbe dossier pour le confort des passagers à l'avant

Et cadeau de Christian, une sacoche de moto, fixée sur la remorque pour transporter du menu bazard! (JJ en très fier ! ;-)
29 Aout



Message de Jean-Jacques


Ma machine Pearl, évolue.


Vous avez remarqué, la pompe de condenseur accouplée à la pompe alimentaire. (Travaux d'hiver).


Les petits godets/graisseurs de Christian, sur les excentriques.

La pompe à rochet Foster, pour le graissage du cylindre. (Idée géniale de Christian)
et certainement l'autre échangeur confectionné à partir d'un tube d'obus, qui remplacera l'ancien (un peu petit)(travaux de cet été).


Mais la dernière nouveauté, promis se sera la dernière avant Enghien, c'est le petit graisseur cylindrique en verre, sur le haut du cylindre. (Travail de dimanche dernier et de mardi matin, juste comme cela entre-deux vernis) .



Par contre je n'ai plus de place pour y coller les autocollants de mes nombreux sponsors, c'est ballot n'est ce pas!


Bonne journée à tous JJ



PS : je sais mon cher Christian, tu n'étais pas emballé par ce graisseur, mais je n'ai pas pu y résister, et sûr qu'il va te plaire, toi qui sera à la machine prochainement.;-)

30 Juillet


Message de Jean-Jacques

"Oui, il était que je m'y mette, et comme disait mon père Jean René, "il n'y a pas plus courageux qu'un fainéant qui se mets au travail...." à méditer!

Pour la coque, je suis à la 4ème couche de vernis satiné, de la marque "International ", produit qui m'a été conseillé par Pierre, pour mémo l'intérieur du canot a été vernis par le produit Shooner de la même marque, un vrai régal.Sur les étagères, le matériel a été nettoyé, graissé, et vérifié, il est prêt pour y être reposé.Je suis en pleine inspection de la chaudière, j'ai du refaire les protections latérales du foyer, les anciennes plaques en ciment réfractaire n'ont pas supportées les chauffes trapues, se sera donc un élément de réflexion pour tous ceux qui sont en construction d'une Blackstaff.J'ai refais un autre pot de détente réchauffeur d'eau, ce pot vient d'être sablé, mais a terme il aura un petit habillage de lattes de bois teintées et vernies, ce n'est plus qu'une petite question de 2 à 3 heures de plus ... et oui tout s'additionne dans les petits détails.Prochaine étape, la migration de ma remorque au chantier Dardan, et la réinstallation de tout ce petit monde dessus et dans l'ordre, mais ceci sera une nouvelle prise de tête; Quoique, j'ai vu pire en exploitation, et ceci est avant tout une passion, aucun employeur ne m'y oblige.

Bien cordialement

Jean-Jacques"


11 Juillet

Petit mot de Jean-Jacques

"Du côté de Keltia, çà avance à petits pas. (tiens çà rime)

Bref pour vous dire, que ce dimanche dernier, j'ai brasé les différentes pièces de laiton de mon prochain réchauffeur d'eau, le précédent était trop petit et était vite engorgé d'eau, ce qui nous procurait des douches chaudes pas très bien appréciées par les passagers de première classe.
Ce nouveau tube vient d'une douille d'obus, acheté dans un bric à brac à DZ, et que nous avons partagé pour la moitié avec François.


La spécificité de ce nouvel bidule embarqué, est une arrivée en vapeur tangentielle au tube, peut être pour une meilleure fluidité et alléger les pertes de charges, bon on peut y croire, va savoir Georges ...


Le départ au fond de ce pot est en 15x21, pour une ouverture plus grande avec le tube du condenseur, et autre petite modification en cas de panne de pompe du condenseur, j'ai brasé une sortie en 20 x 27 sur le couvercle de fermeture, il me suffira d'enlever le bouchon en 3/4, et de visser un bout de tube dans le même diamètre, faisant office d'échappement libre.
L'échangeur est un tube de récupération en Cuivre d'un essai raté de serpentins des chaudières de Georges, Thierry, Michel et Philippe, 4 spires en 16x14, le tout démontable bien sûr.

Un petit tube coudé et fileté en bout, a aussi été prévu et soudé sur la plaque inférieure pour une vidange rapide, ou une dérivation si la pompe de condenseur se trouvait défectueuse.



L'ensemble sera très prochainement bien sablé, pour enlever toute trace de brasage, et pour des raison esthétisme, ce pot de détente et de réchauffeur sera habillé de petites lattes de bois teintées, comme sur le précédent réchauffeur.
J'ai aussi brasé les raccords coudés du tube du condenseur de sillage, diamètre intérieur du tube 20 mm sur une longueur de 2 m.

Bien cordialement à tous

Jean Jacques."


Le 26 juin

Keltia , suite des travaux d'hiver ....

"Dans l'épisode précédent en Octobre dernier, j'avais laissé mon canot dans la position ci-dessus, retourné, poncé, et en attente de quelques couches de vernis ( entre 3 et 5 ),

mais une flemmengite aïgue m'a surpris en traitre, juste après les fêtes, et j'en suis hélas au même point qu'a la fin 2006, au grand dam de certains collègues vaporistes qui pourraient penser que le pêre Nicolas , une fois son ''joujou'' essayé en 2006, ferait bien autre chose en 2007.

Et bien là dessus , ils n'ont pas tout a fait tords les bougres, sauf c'est que le joujou en question est toujours d'actualité et il y aura de sérieuses modifications et des améliorations au niveau de la machine , et je peux leur offrir, s'ils le souhaitent un kilo ou deux de bons copeaux de laiton, d'acier ou de bronze tant le tour et la fraiseuse ont chanté cet hiver.

Perçage et modification d'un point de graissage sur le couvercle du cylindre.
Sur la valve cylindrique de l'admission vapeur , j'ai fait des pièges à huile , profondeur 1mm et saignée



Changement de la galette du piston , un seul segment en téflon , ce dernier n'est pas fendu, c'est le piston qui se démonte en deux parties, je tiens cette idée d'un vaporiste suédois Hans, un copain de Thierry.


Suite à l'achat d'une nouvelle pompe de graissage à Sinsheim , j'ai confectionné les tringles et biellettes de raccordement à la machine

Confection et réalisation d'une pompe de condenseur, qui est calée sur la pompe alimentaire .
Ø 38 mm x 76 mm de course c'est une belle pièce qui fera l'objet d'un autre article






Actuellement je me refais un autre pot de détente (hotwell), plus grand que le précédent , et qui incluera les modifications liées à un condenseur de surface ....


affaire à suivre donc....


Pour le clin d'oeil des connaisseurs , elle est d'époque made in USA , c'est une belle burette à huile , récupérée dans une vieille chaufferie.



Ceci dit , il me faudra bien que je me fasse une grosse violence pour que j'arrête de confectionner des accessoires utiles certes, et que je me remette à bosser sur ma coque ...."


Le 13 Février 2007



Travail du WE dernier


Visite de copainRetournement du bateau


Nettoyage


Poncage





Janvier 2007


La trêve des confiseurs étant belle et bien terminée, j'ai profité du redoux de début Janvier, pour préparer Keltia à ses aventures de 2007. Il était grand temps que je remette le nez dehors, et il n'y a pas plus courageux qu'un fainéant qui se met au travail.


Pour ce nettoyage de fond de coque, il m'a fallu prendre les grands moyens, initialement, j'avais même pensé, sortir la coque vide sur sa remorque, et passer dans un self-service de nettoyage à l'eau chaude et sous pression, d'oeuvrer sans modération au jet de produits moussants et d'ouvrir les deux nables que j'avais disposé, lors de la construction, au point le plus bas de la carène.


Le démontage

En fait, je me suis contenté, de bien humecter tout le fond de la coque avec un produit dégraissant industriel, puis avec un vieux pinceau sans trace peinture, de bien frotter, décoller la crasse et le cambouis dans les moindres recoins de cette coque à clins ( et il y en a des recoins!)


La crasse!

Puis j'ai arrosé les souillures à l'eau claire, afin que ce beau jus bien noir s'échappe par mes deux nables, bien utiles dans le cas présent.
Une bonne encoche triangulaire ayant été faite à la construction, faisant office de passage d'eau sous la sous-face de chaque varangue, de chaque coté de la pièce de quille, je n'ai eu aucun problème d'évacuation entre l'étrave et le point d'écoulement.


L'opération suivante, a été de bien saupoudrer de sciure absorbante, les zones encore humides, et toujours avec le même vieux pinceau, de bien faire passer cette sciure dans tous les recoins encore souillés de gras. Il n'y a rien de tel pour bien récupérer ces dernières taches récalcitrantes, puis la dernière opération sera de passer un bon coup d'aspirateur (de préférence celui de chantier!) pour enlever toute cette sciure salvatrice.


Le résultat est là, en moins d'une demi journée de préparation et de travail.



j'en ai profité pour retirer la coque de la remorque, pour pouvoir la re-poncer et la vernir avec des produits anti-UV.




En effet n'ayant pas eu le temps de le faire avant sa première sortie à Dz, ma coque n'a reçue que deux couches de résine époxy, qui comme chacun sait (ou ne sait pas) est sensible aux UV, et blanchit avec le temps s'il n'y a pas cette protection de vernis .


Bien cordialement à tous


Jean-Jacques






Lundi 23 JanvierPetit mot de Jean-Jacques


Travaux d'hiver et divers.
En vue d'un futur montage d'un condenseur de sillage, selon l'article de Francois "la marche à condensation" dans le n° 4 du VAPEURS de 2002, je prépare actuellement toutes les pièces mécaniques pour un futur ensemble; excentrique et pompe à air/eau.
Se sont des petits travaux d'hiver, bien au chaud, aux manettes du tour, en attendant des températures plus clémentes pour s'occuper du canot et de sa machine.
Cet excentrique double sera placé en bout d'arbre de la Pearl, le plus grand des deux ayant une course de 17 mm sera pour une future pompe à huile digne de nom, pour le graissage en pression de ma machine, suite aux petits déboires de segmentation de fin de saison 2006, mais ceci sera l'objet d'un autre article qui se fera en liaison avec notre ami Suisse : Guillaume.




Le plus petit, monté sur un plus grand diamêtre, à de ce fait une amplitude (ou course) plus importante: de +/- 55 mm et servira au travail d'une petite pompe de condenseur maison, en usinage actuellement.



Le week-end du 12/13/14 janvier, nous avons, avec quelques confrères Abévistes, fait une petite excursion au meeting de la mécanique et de la vapeur à Sinsheim en allemagne, j'ai trouvé et rapporté une petite pompe à huile de marque Foster, c'est du sérieux, mais aussi un peu coûteux, mais la tranquillité d'une longue ballade comme dernièrement sur l'Erdre, est aussi à ce prix, et c'est un petit investissement rassurant pour la bonne santé de votre machine.


Pompe à huile FOSTER






Juillet 2006


Message de Jean-Jacques, photos de Philippe:


"On y est arrivé, enfin!


Après près de quatre ans, d’études, de lancement du projet, de déboires et de promesses non tenues, et enfin de réelles constructions (quand on aime on ne compte pas selon le vieil adage), mon projet personnel de canot à vapeur est arrivé à son terme par le lancement de Keltia (définition du mot Celtes en Breton), le mardi 25 juillet vers 18h à marée haute, au fin fond du Port Rhu à Douarnenez dont je suis natif.
Quelques bons amis vaporistes étaient présents à cette première mise à l’eau, et à cette première chauffe en réel , machine couplée.
Dans le désordre, étaient présents François et Isabelle, Paul, Philippe, Patrice, Lise et Michel car nos amis vaporistes étaient aussi présents comme précurseurs pour Douarnenez 2006, le rendez vous des amoureux des fêtes maritimes, fêtes qui se sont déroulées du jeudi 27 au 31 juillet.


La foule admirative ;-)




Patrice et le "funnel"




Un petit pincement au coeur et c'est parti!


Doucement !



Elle flotte!


Dernières vérifications avant la mise en chauffe


Ca fume et ça tourne :-)







Il fallait être un peu « gonflé », pour présenter et mettre à l’eau ce canot de 5 mètres de long, pour ce point d’orgue des fêtes douarnenistes, alors qu‘aucune autre mise à l’eau préalable, ni essai grandeur, n’avait eu lieu auparavant sur la région parisienne ou a été construit Keltia.
Je n’avais pas d’appréhension pour notre chaudière de type Blackstaff , chaudière éprouvée maintes fois , avec celle de notre ami Pierre , puisque nous en avons construis 3 identiques , et finalisé 2 pour cette fête douarneniste, puisque que c’était notre rendez vous à tous les deux pour nos mises à l’eau, et nos premières chauffes de concert, Pierre sur son canot Marie-Agnés et J-Jacques sur Keltia.
Mais quelle était l’assiette de ce canot à clins, avec ses aménagements, sa machine , et son ensemble évaporatif ( pas loin de 150 kg) , là, je vous avoue,
je n’en avais pas une idée précise.
Hormis le point hydrostatique de ce bateau , ou point d’équilibrage, calculé et repéré sur le plan de François Vivier , l’architecte naval , cette position m’a permis de jouer a l’apprenti apothicaire , du genre , si je mets ma chaudière de X kg , en avant de ce point , sur l’autre bras de la balance je pourrais mettre X gros costauds , mais en tenant compte aussi du poids de la machine …etc.… etc.
Bref, se fut de l’approximatif, et c’est le bons sens qui l’emporta, avec quelques appréhensions quand même.
Pour la machine , je n eu aucun doute sur ses possibilités et mes attentes , usinée de main de maître , en grande partie; d’après un brut de fonderie made in USA ( Pearl Engine Cie) par notre confrère Michel de Nantes , le montage final a été confié, à un autre fin mécanicien et ami Christian de Massy Palaiseau et les réglages de coulisses et autres subtilités qui m’échappent encore un peu, a deux autres trapus des machines à vapeur : François et Patrice , qui se sont une fois de plus brûlés leurs petits doigts, le matin même de la mise à l’eau pour ce rassemblement.
Je n’ai pas choisi cette machine si particulière au hasard, l’ayant vu fonctionner, et j’ai apprécié sa puissance ( 2cv à 400 tr/mn) , sa robustesse , et son légendaire ralenti, sur le canot Tardvin Lady, de notre copain Pierre de la région Savoyard.
La coque vide à clins, bien qu’étant construite, à Douarnenez , par un petit charpentier de marine, dont se sera la seule et unique exemplaire, puisqu’il a depuis ce jour arrêté toute construction, fut ramenée au chantier de Nautique Sèvres en octobre 2004 , ou j’ai pu confectionner, selon mes propres dessins tous les aménagements intérieurs et pontage à partir de plots de bois bruts (Sipo, Grand Bassam, Pin d’Orégon, Chêne blanc et quelques autres pièces en contre-plaqué naval : cloisons en Makoré ).
Cette coque ne sera jamais peinte, mais seulement vernie et c’est le mélange des essences de bois cités ci-dessus, qui en fera son attrait.
Se fut une grande joie , et un grand soulagement quand Keltia , fut pour la première fois dans son élément liquide , et de m’apercevoir , non pas sur le moment , mais en regardant plus tard, les photos des amis présents , que ce canot a été bien dessiné par François Vivier, et qu’il est bien calé dans ses lignes d’eau, par rapport au cahier des charges.
Se fut aussi une autre joie, aussi intense, quand aidé par l’ami Patrice, à la chauffe, ma machine Pearl fit ses premiers bouillons d’hélice, et je peux vous l’affirmer, preuve vidéo à l’appui, que sous 4 à 5 bars de pression vapeur, c’est un canot qui en « donne ».
La coque de Keltia, est une extrapolation de deux autres canots voile-avirons bien connus : l’Ilur et L’Aven, de M. Vivier, les entrées d’eaux à l’étrave sont fines, le tout pour un maître bau de 1.55m et un tirant d’eau de 50 cm. J’ai une estimation de poids à vide de 450 / 500 kg, et l’ensemble est propulsé par une hélice de 14’’ x 20 ‘’de chez Maucourt de Nantes.
En point final , ce ne fut que du bonheur pour cette première , mais en étant critique sur mon ouvrage ( juste le miens) , il faudra tout d’abord que je le termine ce canot (faute de temps pour être prêt pour Douarnenez.), le pont sera recouvert en petites lattes de pin d’Orégon, et son hiloire sera formée en lamellé de Sipo tranché de 3mm, puis il faudra que je me dessine et usine la pompe du condenseur de surface, qui sera attelée à la machine , car cette machine est gourmande en eau douce ( 40 litres d’eau douce étaient nécessaires pour une bonne heure de navigation en eau salée à Dz , eau embarquée cela va de soi), et je pense revoir aussi mon séparateur d’huile et réchauffeur d’eau, troppetit pour cette machine.
Ce qui permettra aussi à mon ami et fidèle mécano de bord, Christian, de repenser aux tuyauteries d’entrée et de sortie vapeur de la machine, afin de minimiser les pertes de charges.
Tout un programme pour cet hiver, afin d’être fin prêt pour de nouvelles aventures en 2007, avec mes deux fidèles comparses, matelots du bord et amis, Christian et Laurent.
Bien cordialement à tous, et grand merci à tous ceux qui de près ou de loin, m’ont aidé dans ce projet un peu fou.
Jean Jacques.


Petites pensées particulières à l’ami Pierre , Laurent et Christian , le noyau dur , car ensemble nous nos sommes épaulés dans nos deux constructions de canot , nous avons dessinés et construits ; nos chaudières Blackstaff , nos pompes à main , nos garnitures de niveau et leur protection , nos presse-étoupe ( garanti sans perte d’une goutte , et à moins de 30 € / pièce) , nos vannes de sifflet et sifflet et j’en passe . Merci à vous trois ."


24 Juillet

Le grand départ pour le bretagne, la dernière semaine a été rude, Jean-Jacques a été sous préssion maximale, à défaut de sa chaudière;-)



Mercredi 19 juillet
Derniers essais, sur compresseur avant la mise à l'eau (à comfirmer) de samedi
Tout le monde s'y met



Toute les canalisations et les branchements ont été réalisées par Christian, superbe boulôt
Pas de fuite, la machine tourne, quelle merveille de voir cette installation completement fonctionnelle, toute l'équipe est aux anges!


Elle tourne

Admirez la porte!




Tous pour un, un pour tous ;-)
Jean-Jacques doit finir l'installation de la barre, il est prévu quelques finitions comme la connection du lubrificateur, des retouches de vernis, et puis, si le feu vert est donné, mise à l'eau et première chauffe samedi après-midi sur le bassin de l'arsenal à Paris


Dimanche 16 juilletMessage de Jean-Jacques


"On y arrive ................ enfin !!!


Juste quelquesq images de Keltia , au dimanche soir 16 juillet , pas de panique , nous serons bien au rendez- vous de Douarnenez .


Reste à faire sur la machine , la pose de la tubulure de l'échappement vapeur, de la machine à l'échangeur et de l'échangeur à l'air libre.
Et la mise en place de la magnifique porte de foyer de notre ami Michel de Nantes .....
On l' attend, sûr qu'elle va venir, du moment que l'on puisse la mettre en place pour samedi prochain le 22, et que je puisse au moins faire un essai en vapeur, machine tournante sur remorque, et quelques retouches en vernis.


Et c'est tout, ouf !!


Pour le reste tout est en place, et j'équipe le canot en sécurité mer, puisque maintenant il est inscrit sur le quartier maritime de Douarnenez.


Grand merci aux fidèles, les purs, le noyau dûr, ceux m'ont donné un sacré coup de main sur la fin, si non j'y serais encore au ponçage avant les vernis... Sic !!!
Merci à toi Christian, mon fidèle ami et mécano du bord, ce canot est aussi le tiens, vu la sueur et les maux de dos que tu y a laissé ...
Merci à Pascal, pour son dévouement, son beau coup de patte pour les vernis, et de sa patience suite au coup de gueule du patron (un peu sur les nerfs certes, mais pas très sympa vis à vis de celui qui vient vous donner la main)
Merci à Serge , que je vois que trop rarement, et qui à du doigté pour les résines époxy, toi aussi quand tu voudras, se sera avec plaisir de te voir à bord.
Merci aussi à Thierry, pour ses aides et conseils discrets (discrets dans le sens efficace, mais sans tapage)


J'en oublie quelques autres qui ont participé a cette aventure, Héléna, JP, Laurent, Pierre, Bruno, Michel E. , ils sont aussi présents dans mes pensées, merci à tous.


Cordialement et à très prochainement sur le ponton.


Jean Jacques ."


La coque en tenue d'apparat



La machine (noter le réchauffeur à gauche)
Le luxe dans les détails! la trousse à outils sur le banc, la pompe de vidange des condensats à droite sur le bord du banc



La bache à eau (à l'extreme gauche), le réchauffeur, la pompe à main, il ne manque plus que la porte ;-)






Mercredi 12 juillet
Petite ballade à Montrouge, dernières photos de la porte


Une superbe réalisation

Et puis visite du chantier, la chaudière et la machine sont à bord




Jean-Jacques prépare le plomberie



La plupart des raccords sont réalisés en tuyaux souples
Dimanche 10 juilletJean-Jacques a reçu les photos de la porte de sa chaudière, usinée par Michel de Nantes, corps en oxy- découpe et charnières des plus simples en mécano-soudé.






Dimanche 2 juillet


Test de la deuxième chaudière (celle de Jean-Jacques)


Visite sur le chantier de François, l'expert es chaudière de l'Abv



Ces chaudières sont vraiment superbes !



Préparation pour le test



Après que Christian eut procédé à l'allumage, Francois attise le feu
Test soupape



On se rapproche de la pression de déclenchement de la soupape, ici 8,5 bars, la soupape fonctionne correctement, avec une bonne progressivitée.La porte n'étant pas terminée, le test a été réalisé avec une fermeture réalisée avec un bout d'isolant.
Le test c'est déroulé coorectement, trois points à revoir, installer un cache sur le niveau d'eau qui descend un peu bas, changer le robinet du manomètre qui n'est pas adapté,et revoir le vanne de sifflet (ressort à durcir probablement).


Vidange de la chaudière après l'arrêt des feux
Eh bien Christian, un coup de vapeur !



Dimanche prochain, installation de la chaudière à bord de Keltia.


Samedi 1 juillet (St Thierry ;-)


Avant qu'il ne fasse trop chaud, réunion de chantier et répartition des taches,
Christian et Michel s'occupent de la remorque, il faut régler les patins



Pendant que Pascal ponçe



Michel redresse le garde-boue un peu tordu



Et que Jean-Jacques et moi, attaquons, sans fléchir, la pose de la bande molle
La fixation de celle ci parraissant insuffisante à Christian
Il décide de nous montrer comment faire



Avec ardeur!



Du coup, tout le monde s'y met



Et je participe conscienceusement



Bruno qui vient d'arriver, donne ses conseils d'expert



"T'en rajoutes un peu là, tu descends celui la ..."
çà rentre !!!!





Lundi 26 juin


Pendant que Pierre finit la sienne, Jean-Jacques travaille aussi! eh oui!!



Montage du niveau




Il est magnifique!



Samedi 24 juin


Après la mise sur remorque de Marie-Agnes, le bateau de Pierre, nous nous sommes tous retrouvé à Sèvres, pour déplacer Keltia




Réflexion avant l'action
Pour pouvoir mieux le déplacer, il est décidé de retourner la coque



Facile!



Puis Keltia est transportée à bout de bras à coté de Midship
(Désolé, pas de photo, je faisais parti des bras!)

Derniers ajustements de hauteur
Puis photo des travailleurs





Samedi 14 mai


Opération portes ouvertes au chantier à l'occasion de la fête nautique

La foule se presse autour de Keltia sur lequel travaille Héléna

Sous les conseils avisés de Jean-Jacques





Le programme du jour est le traçage et la découpe du tillac avant en Mélèze


Je laisse à Jean-Jacques le soin de nous expliquer tout cela


" L'équipe de choc (le retour)


Comme une hirondelle, Hélèna nous revient avec le printemps ..... elle nous avait quitté avec la froidure du chantier cet hiver*, les beaux jours revenus, elle est de nouveau sur le pont pour m'aider dans la mise en place d'un beau plancher.


*Note de l'éditeur, j'ai pourtant des souvenirs d'Héléna, seule au poste, un samedi ou il gelait dehors!


Dans la construction de Keltia, une petite équipe de "d'jeunes" de l'Association Nautique Sèvres s'est regroupée autour de mon projet pour s'initier au travail du bois, manger un peu de copeaux, et donner un peu de leur temps.


Je leur donne les premières bases, sans aucune prétention, du travail du bois, du maniement des outils, sans oublier les règles de sécurité et du travail bien fait.


La contrepartie, c'est que je leur accorde une bonne initiative de créativité, afin qu'ils laissent une petite empreinte de leur travail sur ce projet.


Helena, en fait partie, et nous nous sommes attelés au travail du plancher en lattes de mélèze .


La concertation et choix des options, avant l'action
C'est elle qui me fait tous les petits tracés, des découpes à réaliser, et me donne son avis sur la partie esthétique de cette réalisation.




L'écartement des lattes de mélèze (80 x 20) est donné par des baguettes de ctp en 9 mm
Tout en douceur, pour le positionnement des pièces



Blocage des lattes en position définitives, pour le vissage des traverses en sous face ( vis inox 3.5 x 40 mm)



Inutile de vous dire, que pour Douarnenez elle s'y voit déjà au même emplacement du plancher que nous confectionnons actuellement.

La pause du P'tit Poulbot

Ce tillac sera laissé avec sa couleur naturelle et juste résiné
Le travail futur



Après l'effort, le plaisir:Baptême vapeur avec Bruno, toujours ravi de ballader une joli fille!





Jeudi 4 mai


Réalisation des scarfs des listons en Niangon


Le tracage



La coupe
L'ajustage
Le collage



Les listons en place





Ensuite teinture du pont





Une teinture, ça vous change un pont, n'est ce pas!





29 Avril


Achat de plaisir pour mon canot


Pour me faire plaisir, et posséder une petite ancre dite "réglementaire", que tout bon canot doit avoir à bord, j'ai demandé à l'ami Bruno de faire la "broc" pour nous, les 18 et 19 avril, à Beaulieu en Angleterre.
En effet chaque année, il y a le temps d'un week-end, dans cette ville, ou plutôt dans un grand champ voisin, une énorme brocante à ciel ouvert, ou tout s'achête, s'échange et se vend, toutes sortes d'objets, dit de marine (ou fluviale).
On y trouve de tout, de l'hélice, au fanion de mât, en passant par le chaumard,des ancres classiques ou encore tout objet ayant l'appelation antiquité (certifiée ou non).
Habitué à ce type d'exercice ludique, et grand chineur devant l'éternel, notre ami Bruno accompagné de son copain antiquaire Franck, à rapporté de ce week-end anglais: 3 ancres à jas de différentes tailles, une hélice de 14" x 18 (pour le canot de Thierry) et certainement d'autres petites merveilles, dont je n'ai pas connaissance.
Pour ma part, j'ai opté tout de suite, pour cette petite ancre classique, (c'est quand même mieux visuellement parlant, qu'un grappin parapluie), pour être un peu plus en phase des objets de bord à l'époque présumée de mon canot.




Merci, mon cher Bruno, pour un achat à 15 €, tu as fait au moins un heureux.


Cordialement à tous,


Jean-Jacques






6 Avril


Sablage


Jean-Jacques à l'oeuvre dans la cabine de sablage





Les vannes à sabler
Le problème est d'y voir quelque chose!
Grille de chaudière



Samedi 1 Avril


Aujourd'hui, finition du pont, tout d'abord il faut l'araser, puis le poncer pour obtenir dune finition correcte jean-Jacques ayant décidé (faute de temps) de n'éffectuer la mise en place des petites lattes de Mélèze, qu'après les vacances d'été pour que le bateau soit prêt pour Douarnenez.


Poncage et poussière!



ajustage du panneau arrière



un peu d'ajustage est nécessaire



Finition à " l'ébéniste"



Le pont avant terminé



Et pendant ce temps là, le Seil progresse



Les compléments de Jean-Jacques:


"Après ces quelques lignes de notre abéviste Versaillais, Thierry, voici le résultat de ma longue journée de rabotage, et de ponçage.
Le terme "bouffer de la poussière ou de la sciure", n'était pas un vain mot, d'ou la précaution d'un bon masque, ceci dit une fois cette scéance terminée, et un peu de nettoyage et de rangement autour de la coque, celà vous donne du baume au coeur, après cette journée bien remplie.
Comme le disait, Thierry, j'ai pris la décision, en suivant les conseils de François, de m'arrêter à ce stade de pontage, et de me concentrer au maximum sur la fin de construction de nos chaudières et la mise en place du groupe de propulsion, que je souhaite voir tourner au pire à la mi-juin.
C'est court, mais vu la synergie que nous développons en ce moment: Pierre, Laurent et moi-même, pour nos chaudières, de l'ami Christian qui a en charge la mise en peinture et les réglages de ma machine, et des coups de main, toujours les bienvenus pour des tâches parfois "barbares" de nos copains Thierry, Pascal et de l'incontournable et inimitable Jean Pierre, et si le rythme et la cadence tiennent, et bien nous naviguerons tous ensembles à Douarnenez.
C'est au moins notre premier objectif, après on verra , Navig-Aix ou L'Erdre fin août? et après cette première et courte saison, j'aurais le temps de peaufiner le pont définitif en petites lattes de pin d'Orégon et un bel hiloire en Sipo à la fin Septembre .
J'ai bien l'intention de donner un peu de teinte et de protéger ce pont 'palôt', pour les navigations prochaines, mais je n'ai pas la solution précise, peut être un des lecteurs aura une réponse.
Dois je teinter le pont tout d'abord, avec une lasure bois appropriée, et imprégner le dit pont de résine époxy, ou de mélanger directement une lasure compatible avec le mélange époxy.
Si quelqu'un à un avis, je l'en remercie d'avance.


Ma prochaine étape, après cette finition de pont en attente, sera la pose du plancher en lattes de mélèze. Le bois est déjà scié, raboté, reste à faire les chanfreins des angles .
Le montage et ajustements se feront directement dans la coque selon ma technique plus qu'éprouvée: gabarit carton + ctp léger, on visionne l'ensemble, et si celà plait au "patron", l'ordre d'exécution est donné, mais jamais pour la scéance du jour, c'est toujours pour la fois suivante. C'est une rêgle, un peu lourde, mais combien gratifiante, car dans les quelques jours ou même la nuit qui séparent ces deux actions, vos neuronnes travaillent pour vous et vous redonnent une astuce de montage, ou un autre mode opératoire auquel, vous n'aviez pas pensé sur le moment, ce qui vous vous évite des 'bourdes ' irrécupérables.


Cordialement à tous


Jean-Jacques"


Quelques photos du chantier après nettoyage et rangement.








Samedi 25 marsAujourd'hui grosse équipe sur le pont pour faire le pont justement!
Jean-Jacques est allé s'approvisionné en ctp, qu'il faut découper, résiner et coller avant ce soir!


Tout d'abord le traçage!



C'est parti avec Jean-Pierre à la découpe

Présentation des éléments


Préparation de la résine





Encollage





Clouage





Sous le regard admiratif de Bruno





Le Patron controllant le travail des arpettes





Le pont terminé





L'équipe heureuse du devoir accompli!








Samedi 4 mars


Poncage et collage au programme aujourd'hui, préparation puis fixation des lisses de support de passavant, le bateau sera baché ce soir pour garder la chaleur du petit radiateur electrique nécessaire à une bonne polymérisation.
J'ai apporté à Jean-Jacques les fraises de ma défonceuse qu'il utilisera pour faire des scarfs, de son coté il m'a prété une boite de tarauds et de filières que Georges va utiliser pour les boites à vapeur du Swan (c'est çà les copains!).






Suite envoyée par Jean-Jacques:


Mise en place du petit chauffage et du contact sur horloge pour une programmation de 6 heures.
Ce qui bien pratique pour des collages à l’époxy, qui demandent une température minimum de 15°C pour une bonne polymérisation de cette colle.



Puis on passe au "bâchage", on maintient de la sorte, sous cette protection, une température entre 15 et 18°C, , malgré les températures basses régnant sur le chantier à Sèvres.



Le lendemain, après démontage des serre-joints, je découvre les lisses qui supporteront les futurs passavants et les hiloires.





La prochaine étape sera le ponçage et les ajustements des lisses de, pont , puis le recouvrement par du CTP d’Okoumé nautique de 9 mm ( meilleur prix trouvé chez Leroy Merlin 59 € , la feuille de 2.4 x 1.22 m) .
A termes, cette coque sera habillée par des lattes de Mélèze, ou de pin d’Orégon (30 mm x 5 mm) , mais comme ce travail demande du temps et quelques ajustements précis , j’ai programmé ce programme après nos rencontres sur l’eau de cette année.


Samedi 18 février
(Message de Jean-Jacques)


"Ce samedi là, le travail programmé sur Keltia, était de confectionner un modèle en bois, pour nos futures grilles de foyer de chaudière.
Oui, je sais on ne se refuse rien dans le petit groupe de Pierre, Laurent, Christian et Jean-Jacques.
Je me suis donc entouré de mon complice et ami de longues dates: Christian, et ce matin là à Sèvres Nautique, l'apprenti (ou l'arpète ) c'était moi.
Car l'ami Christian, m'a bien bluffé sur sa connaissance en utilisation d'une défonceuse, et mon rôle était de bien tenir le montage sur les tréteaux et de maintenir la buse de l'aspirateur au plus près de la fraise pour éliminer les copeaux de bois.
Les plans de cette grille à l'échelle 1, propriété graphique de Pierre, avaient préalablement été calculés, et dessinés sur Autocad, par ce dernier.


Christian en pleine action de traçage, attention ne pas déranger.



Christain dubitatif, en regardant ce qui reste à défoncer!
Le travail presque terminé.



Pour cette opération , nous avons même confectionné une fraise conique à partir d'une fraise deux tailles en acier rapide , afin que les lumières des grilles soient coniques sous la sous-face , pour obtenir un effet de venturi , pour une meilleure aération du foyer .
les petits détails techniques ne sont pas non plus oubliés , n'est ce pas l'ami Pierre?





Nos grilles à terme de dépasseront pas 520mm x 125 mm, et seront en fonte réfractaire (ajout de chrome), et notre premier fondeur contacté à été la fonderie Senpof - 25 avenue Carnot - 91349 à Massy Palaiseau
Contact M. Olivier Caby au 01.69.20.04.00.
Note: dans cette fonderie artisanale vous pouvez trouver du bronze (jets ou morceaux) à des prix très intéressants, ou demander à M.Caby une étude sur toute fonderie alu / fonte ou bronz. M. Caby est un monsieur qui a une écoute plus que généreuse sur les idées des "fèlés des moutons à cinq pattes" que nous sommes de temps à autres.


Cordialement à tous, Jean Jacques"


Samedi 4 février


Visite sur le chantier de Keltia
Les travaux d'aujourd'hui sont consacrés à la pose de lisses qui viendront soutenir le plat-bord.
Malgré la température qui règne actuellement dans le chantier (3 à 4°C), avant une une petite chauffe dans l'antique poêle à bois qui nous gratifie d'un 12/14C° (quand on arrive à avoir un peu de chutes de bois). Héléna, présente avec régularité tous les samedi, viens aider efficacement Jean-Jacques.
D'autres seraient devant leur télé au chaud, elle non, ils ont la foi ces p'tits jeunes....




Héléna en plein boulôt, avec gentillesse et efficacité comme toujours!




La fine équipe
en train de travailler sur les lisses.

Samedi 28 janvier


Petite visite sur le chantier à Sévres


Le safran est posé, admirez les ferrures réalisées par Jean-jacques avec ses petites mains!

Le panneau du coffre avant

Jeremie au travail sur la maquette d'encombrement de la chaudière:






le travail avance bien, il le faut pour être présent à Douarnenez en juillet!




Mardi 17 janvier


Message de Jean-Jacques


"Opération de sablage pour nos chaudières construites en communs.


Pour l'opération de montage final de nos trois chaudières de Type Blackstaff (casing), il fallait bien décaper les traces laissées par les différents points de fusion des soudures à l'arc, et des points de piquage de rouille, avant la mise en peinture haute température des embases des chaudières.
J'ai donc trouvé dans mes relations, l'entreprise sympathique, qui possède ce type de matériel ayant une capacité suffisante de caisson, et je n'ai pas été déçu de cet outil rustique dans son maniement, mais oh! combien performant dans ses capacités de décapage.


Les pièces en attente.




Embase d'une chaudière avant sablage






Vue intérieure de la sableuse, l'embase vient d'être terminée.





J'avais apporté aussi ma machine Pearl, afin de sabler les fonderies qui seront très prochainement peintes par le mécano de bord et ami, Christian.


Ce dernier s'est vu affliger, la lourde responsabilité de choisir les teintes et de peindre cette machine, et son choix lui est propre, je n'ai pas intervenir.
Je sais c'est pas sympa, mais il faut bien que chacun ait son propre Karma, une fois cette tâche accomplie (corvée n'ayons pas peur des mots ...), je sais que l'ami Christian, sera pleinement dans son élément pour le remontage définitif, le fignolage et les essais de ma machine Pearl.


Pour ceux qui connaissent Christian, fin motoriste vaporiste, maquette certes, je peux me fier à son expérience et jugement de son premier métier de mécanicien, et de son "pinaillage" pour qu'une machine tourne bien rond.
Comme le dirait si bien, un autre ami, c'est une adresse qui vaut bien le détour....


Démontage pour la x ème fois, de la machine.






Ce matin là, bien qu'à l'extérieur, la température avoisinait les quelques degrés, je du rapidement enlever le pull, tant de la proximité de la machine, du compresseur d'air proche, de la soufflerie de la décompression du caisson apportaient suffisemment de calories pour que je puisse me défaire de ce vêtement inutile.


Pour une fois j'ai mouillé le maillot!


Embase de la machine Pearl , après sablage.



Je précise à tout esprit chagrin, que l'arbre à manivelle à été remonté sur l'embase de la machine, après le sablage de ce dernier et d'un nettoyage violent à l'air comprimé pour enlever les traces de silice.


Travail terminé des embases de chaudières, j'y ai adjoint les cendriers en inox.



Flasques avant et arrière , en attente de montage





Quelques rêgles d'Or, quand je viens travailler dans une entreprise, qui me laisse l'accès à ses machines.


Etre à l'heure quand ils prennent leur café, et apporter quelques croissants, c'est toujours apprécié.
Bien ranger et nettoyer son espace travail, minimum de correction.
Et apporter à l'occasion un bon breuvage pûr Malt (à consommer avec modération bien sûr), çà fait toujours plaisir, ce qui permet aussi de pouvoir y revenir, ou de faire profiter les copains ultérieurement!


Un autre outil utile: le balai.





J'en avais profité pour sabler (abrasif très fin), la dernière acquisition de barre à roue en bronze, de notre collègue Thierry, qui est venu me rejoindre dans la matinée , et que je remercie de son aide précieuse, pour le démontage de certaines pièces, qu'il me passait à fur et mesure de cette opération très limitée dans le temps.
En effet l'entreprise accueillante, fermait normalement ses portes en fin de matinée, cepandant l'un des associés à eu la gentillesse de nous laisser seuls dans son atelier, pendant qu'il allait prendre son déjeuner à l'extérieur. Ceci nous a permis, à Thierry et à moi-même, de terminer en temps et en heure, le sablage des dernières pieces en bronze de ma machine.


Barre à roue de Thierry





Merci aussi à un autre larron dans cette aventure ,Laurent, qui m'avait mis de côté depuis fort longtemps, l'abrasif necessaire pour cette opération.


Cordialement à tous.


Jean Jacques "






Vendredi 13 Janvier
Réponse de Jean-Jacques à Patrice sur son projet de graisseur pour la machine Pearl.
"A ta demande, cher camarade Patrice, voici mon projet de graissage des deux paliers et de la tête de bielle que j'ai prévu sur la machine Pearl.
Le graisseur en verre m'a été offert par un copain modéliste de Dz, il est un peut grand par rapport à la taille de la machine, mais il me plait! il est d'époque, et on ne "critique jamais la dentition du cheval que l'on vient de vous offrir".

Le systéme de ce graissage a trois particularités, on y voit toujours le niveau d'huile, il est réglable au goutte à goutte (vis pointeau effilée en interne, et vision de la goutte qui tombe dans le petit godet de verre en dessous), et une fois la navigation terminée on relève le système de bloquage de la vis pointeau au débit d'huile désiré, le pointeau qui est toujours sous la tension d'un ressort se positionne sur son siège, ce qui arrête le débit d'huile du goutte à goutte.


Sous ce graisseur, j'ai usiné une rampe de distribution pour trois départs, en tuyau de cuivre de 3 mm, et à terme, j'ai l'intention d'y adjoindre en dessous de cette rampe, 3 robinets à boisseau shérique en laiton qui m'équilibreront chaque débit d'huile pour chaque départ.
L'ensemble est repris sur un boulonnage existant de la machine.

Chaque tuyau débouche dans un godet en laiton,

ce qui me permet de voir en un clin d'oeil si cette huile arrive bien à destination, et aussi pour permettre au démarrage d'y coller une pitchénette d' huile, le temps que le distributeur délivre son goutte à goutte d'huile (inertie du passage d'huile due au tube capillaire en Cuivre).

Voilà l'essentiel, quand la machine sera peinte, et les tubes capillaires posés, ce sera un bel ensemble fonctionnel.





Cordialement JJ"


Samedi 10 décembre


en attendant le texte de JJ, je vous mets les quelques photos que j'ai prises à Sévres samedi dernier.

La machine PEARL
(pour ceux qui veulent le voir tourner c'est la!)






La barre

Un marin heureux




Samedi 3 décembre


La température hivernale étant plus clémente , j'ai remis les pieds au chantier de Sèvres .


Je vous joins mes essais de lattage de pont, Thierry m'ayant apporté une chute de planche de mélèze d'un chantier naval du coté de Plouer sur Rance.


J'ai découpé cette chute en lamelles en droit de fil de 30 mm de large x 4 mm sur un longueur (en réel l'épaisseur sera de 6 mm, pour aboutir à 5 mm après ponçage).


Le tout collé sur un ctp, les lattes témoins sont espacées de 5 mm, l'espace sera comblé en pâte élastomère, durcissable avec le temps, et que l'on puisse reponcer cet ensemble.



Traditionnellement, la couleur du joint est noire, mais je ferais bien des essais en brun /rouge foncé, ou couleur sépia; le salon nautique n'est pas loin, je vais certes me documenter sur d'autres teintes possibles.


Je verrais bien ce type de bois (en courbes formées et de grandes longueurs bien sûr) sur le pont de keltia.


C'est un bois agréable à travailler, et et son côté beige rosé et clair tranchera un peu sur la couleur brun foncé du Makoré de ma coque.


L'offre du prix en bois scié et raboté par le chantier naval (adresse de Thierry) me semble aussi correcte pour la fourniture et en main d'oeuvre, et le sera d'autant plus si Thierry (ou d'autres ..) se joignent à cette première proposition, pour un coût plus intéressant, ou tout le monde serait "gagnant / gagnant"


(Que ceux qui sont intéressés me le fasse savoir)

Thierry



J'ai aussi préparé les équerres de pavois, une lisse viendra ceinturer les 3 pontelets (encastrement à mi-bois).


J'ai prévu 3 pièces sur chaque bordé, en gros: une membrure sur deux, la lisse de pavoi prendra appui dans un encastrement sur les cloisons (avant er arrière)



Pour l'instant elles semblent massives, mais j'ai un excédent de matière,il faudra dresser les angles de pont et il faut aussi que je casse les arêtes. Ce sera un travail en finesse, ou tout se fera à l'œil, dans le jargon de charpentier, on dit qu'il faut que "la ligne file bien".





La prochaine étape sera donc la pose de cette lisse de pavoi déjà prête et scarfée sur deux longueurs de 2.50 m en pin sans noeuds en section de 18 x 50 mm, qui servira de montage et d'appui à l'hiloire et au pont.


Pour mes collègues franciliens, j'ai depuis, fait des essais de teinture et de vernis satinés, l'ensemble est concluant, essais visibles à Sèvres.


Affaire à suivre,


cordialement JJ




19 Novembre


Je viens remercier mes deux compères Christian et Pascal , qui ont eu la bonne idée de me rendre visite au chantier samedi dernier , le 19/11.


Réflexion avant l'action







Ils ont eu la gentillesse de positionner (définitivement ... Enfin!) le secteur de la barre à roue , avec la pièce coudée en inox, cadeau d'un autre bon copain.
Christian avait apporté sa défonceuse personnelle pour me fraiser la boutonnière de passage de barre, à travers le tableau arrière, sous le capot de pont.


Christian à l'oeuvre



Christian à obtenu 45° de chaque côté, en débattement du safran , ce qui est amplement suffisant pour nos manœuvres de quai, il lui reste à me faire un second pontelet de maintien du guide de piston, et nous montons définitivement le safran lors d'une prochaine scéance au chantier à Sèvres.


Voila le résultat





Montage du safran, des aiguillots et fémelots, dans une autre correspondance.


Cordialement JJ






17 octobre


Pose des bancs , suite et fin (enfin ..)
Depuis mes mésaventures sur les réglages fins d'une dégauchisseuse (épisode du 10 septembre), depuis j'ai appris, et je me suis remis à l'ouvrage pour terminer ces bancs contrariants.
Le plot de Sipo, ayant été déligné,les planches rabotées et bien dressées sur chant , la cote d'épaisseur amenée à 20 mm, j'ai demandé à mon ami Christian de m'apporter sa petite machine à fraiser les encoches à lamelles.
Mon ami, m'a fait une démonstration de cette machine, d'une simplicité déconcertante, sur un vernier on règle la hauteur de fraisage, ou seront positionné les lamelles (ou biscuits), machine et planche bien à plat, en face des repères, mise en route et on pousse jusqu'à la butée.
Si tous vos éléments de bois sont aux mêmes cotes, et que vous travailler sur une bonne surface plane; vous êtes sûrs que tous vos fraisages seront biens alignés avec ceux de l'autre planche d'en face, sinon gare aux décalages.
Pour le reste, les photos parlent d'elles mêmes, encollage à l'époxy des "biscuits" et des chants, serrage aux serre-joints.








Attention de ne pas oublier de positionner en transversal, un massif de bois bien dressé, bloqué aux serre-joints sur les deux planches encollées, afin d'éviter un cintrage irrécupérable.
Pour la suite, suivront: les découpes et mise en forme, puis une bonne séance de ponçage,

et enfin les essais en réel (sur l'onde reposante, j'aurais des coussins, il faut ce qu'il faut!)

Mes bancs paraissent imposants, oui et non, mais il faut penser qu'après quelques heures en navigation , on appréciera l'assise, et le confort des coussins .
A bientôt pour une histoire de barre à roue.


Cordialement JJ


10 septembre
Petite journée, ce dernier samedi, beaucoup d'efforts et de poussières,(et de copeaux aussi, hélas à 1150 € ht le m3 / ht).
Cher le Kg!

J'étais parti ce samedi 10, au chantier à Sèvres, bien gonflé, dans mes certitudes, que mes deux bancs latéraux arrières, seraient débités, découpés, ajustés, et poncés .... que nenni! mon brave, et aussi que d'incertitudes dans le maniement de pièces dressées sur une dégauchisseuse.
La découpe:

C'est la croix, ou le karma que l'on porte, quand on ne connait pas les subtilités (ou susceptibilités) de cette machine, depuis, je sais, un bon samaritain ma ouvert la voie.



On se fait une raison, et on repartira au combat samedi prochain (que c'est loin ...)
Pour celà, j'ai acheté un plot de Sipo, aux Ets Vilatte, à Chatillon, jeudi dernier; au prix cité ci avant, pas donné certes, mais c'est du bon choix, et trimballer une longueur de 4.35 m x 0.87 m, épaisseur 27 mm, sur le toit de mon break Volvo, c'était un peu limite.



Meurtri dans fort intérieur, je vous donnerais de meilleures nouvelles de Keltia, une fois les bancs terminés et quand je pourrais me reposer dessus (pause syndicales of course!).
Le banc!

Cordialement JJ


4 Septembre
Aoüt , c'est bien connu ...La France s'arrète de travailler , ce fut aussi le cas pour le chantier de Keltia, ou il a fallu que j'octroie qq congés au petit personnel, afin qu'il aille se reposer en Suisse, c'est un comble, et je vous l'accorde.


Bon, juste avant de fermer l'usine, nous avons eu le temps de confectionner la maquette en ctp, du futur carter de réception des pertes d'huile et condensats sous machine.
Réflexions après coup: ne jamais se relacher,ou se contenter du "facile", le premier carter en forme de demi tonneau était certes facile à construire, mais une fois terminé, de part sa forme en 1/2 rond, je ne pouvais pas boulonner les 2 équerres en inox, de support de machine sur la partie plate des deux carlingues.

Bon, ce ne fut que 1h30 de perdu, et j'ai offert la pièce non conforme à la patronne, en lui précisant que c'était une jardinière très tendance.



Pour la deuxième forme, sa construction en tole inox de 1 mm d'épaisseur ne devrait pas tarder, j'ai prévu au point le plus bas, une sortie (manchon) en diamètre de 10x12 sur 50 mm de long pour les vidanges.



J'ai eu aussi le temps de faire une maquette, échelle 1 de ma future chaudière de type Blactstaff, afin de me donner une idée du volume, et surtout de me mettre en situation réelle sur les passages de l'équipage, les accès au foyer, et aux futurs vannes de manoeuvres et autres équipements de sécurité.
Ce n'est pas du temps perdu, loin de là, le plan /papier ne donne qu'une vision plate





Samedi 3 septembre: réouverture de l'usine,
Un peu dûr de se remettre au boulot, et j'ai commencé à me confectionner la forme en ctp d'un des bancs longitudinaux arrière, ils seront de dimensions de 40/45 cm de large sur 120 cm de long.



A priori, celà fait large, mais il y aura un petit pontage de 14 cm, en retrait du livet de coque, et une hiloire, pour fermer le tout, il me restera quand même un bonne assise de 30 cm, ce qui permettra au pilote d'être de coté ou face à la proue (et au co-pilote ou patron de bien se caler dans le fond sur des coussins et d'allonger les jambes pour une sieste bien méritée).
Réflexion personnelle à mon ami CR, et mécano de l'eskiff " A quoi sert le pouvoir, si on ne peut pas en abuser".
Cette nouvelle semaine, sera mise à contribution pour l'achat d'une ou deux planches en 'avivé', en 22 mm d'épaisseur, de Sipo, chez Ets Vilatte à Chatillon , comme celà je pourrais y faire du copeau, et poser les deux bancs samedi 10 -
Cordialement à tous, et bon courage à celui qui reprend le travail demain matin (il se reconnaîtra), et pour l'encourager, je lui cite une citation de Jean René, mon papa " il n'y a pas plus courageux, qu'un fainéant qui se met au travail" -
JJ








Samedi 29 juillet 2005


Suite des travaux de la pose du châssis machine et de l'accouplement avec l'arbre d'hélice, ces qq photos parlent d'elles mêmes.
J'ai opté pour une solution de pose sur cornière inox 304 L.épaisseur 3 mm (çà ne risque pas de plier).
Les deux longerons (ou carlingues) de support de machine, en chêne blanc de 30 mm , sont en écartement de 250 mm, (largeur du châssis de la machine + quelques mm), j'ai boulonné les deux cornières en premier lieu sur le châssis, en intercalant une rondelle de caoutchouc de 4 mm.



Une fois l'embase de la Pearl, aligné avec l'arbre d'hélice, que l'ensemble tourne à la main sans point dur, j'ai bloqué les deux cornières inox sur les carlingues à l'aide de petits serre-joints, puis délicatement, j'ai enlevé l'embase machine boulonné sur les 2 cornières (4 boulons de 10 mm).









La dernière opération a été le démontage des deux longerons en chêne, et le contre percage de ces derniers directement sur les trous de diamètre de 8 mm des cornières inox, préalablement percés en atelier.
De cette façon , je suis sûr de l'alignement parfait des deux pièces, qui seront boulonnées avec de la visserie de 40 x 8, tête fraisée coté bois.
Astuce, les rondelles en caoutchouc, peuvent éventuellement atténuer les vibrations ou le bruit à la structure du canot.
Sur une des photos , on peut voir un essai de plateau en ctp ( ou bac) de réception des condensas ou huile de la machine , c'est un essai qui ne me convient pas, et un autre projet mûrement réfléchi depuis verra le jour samedi prochain.
Affaire à suivre donc. Dans la version présente, ce bac se glisse et s'enlève facilement du dessous de la machine, pour la facilité de nettoyage ou de maintenance.
Cordialement à tous.
Jean-Jacques.




18 Juillet 2005:
Voici les nouvelles de Jean-Jacques qui a beaucoup travaillé sur Keltia pendant le long WE du 14 juillet.
"Bonjour à toutes et à tous,
Juste quelques lignes et photos pour vous donnez l'état d'avancement des aménagements de Keltia( Keltia étant la traduction du nom Celte en Breton).


Je viens de terminer la pose des varangues, (visserie inox et collées à l'époxy) et de poser les traverses (ou carlingues) en chêne blanc, cet ensemble recevra une chaudière en acier et cuivre de 150 kg environ, le tout boulonné sur une plaque en alu de 5 mm d'épaisseur.
La ligne d'arbre est posée, restera l'alignement et le calage entre la machine, le palier à roulement, le presse-étoupe, et la bague hydrolube de fin de tube d'étambot.
La mise en place de la machine Pearl (2"1/2 x 3 ") sera en provisoire, pour la confection de son ber, et de l'alignement de l'arbre d'hélice, cette manœuvre est programmée pour samedi prochain.
J'ai commencé de découper, et ajuster les deux montants des deux bancs longitudinaux du poste arrière, le tracé, la découpe en planche de bois noble, et l'ajustage de ces deux bancs seront mes prochaines étapes.
Après quoi .... mais ceci est une autre histoire, et ne brûlons pas les étapes, un rendez vous important est déjà programmé pour Douarnenez 2006 (ceux qui y ont déjà participé comprendront.)
Cordialement à toutes et a tous.
Jean Jacques - Montrouge. "
et quelques photos du travail accompli!











10 juillet 2005:
Voila le petit mail que Jean-Jacques m'a envoyé hier soir:
"Salut Thierry, voici qq photos, elles sont du jour; c'est à dire fraîches de ce dimanche 10 juillet .


Pour infos,pour la mise en forme et le montage de toutes ses pièces, je m'appuie sur mon plan au 1/10, de mon propre aménagement que j'ai dessiné en décembre 2004, je te rappelle que la coque m'a été livrée entièrement nue, et aucun plan d'aménagement n'était prévu avec l'architecte F.Vivier, mais son livre "Construction Bois - les techniques modernes " et un second petit livret "Guide de la construction des bateaux en bois " m'ont bien aidé dans mes problématiques d'assemblages et de connaissances de ce type de construction amateur (Editeur le Chasse -Marée).
Toutes les varangues (23 à 24 mm d'épaisseur) sont faites tout d'abord selon un gabarit en bois et carton, puis tracées et ajustées sur du massif de bois noble (ici c'est du grand Bassam, variété d'acajou).
Le bois en question, m'a été fourni sous forme de plateau, non déligné, ni raboté, en brut de "décoffrage" si l'on veut, tu vois ce qu'il reste à faire avant de poser et de coller ta belle petite pièce ajustée avec amour ...(sic !), c'est très long, pas très compliqué, si on est un "tantinet" méticuleux, et le résultat est sympa.
Tu verras, camarade, quand tu en seras au même point sur ta coque.
Actuellement Keltia, est au point suivant, les caissons avant et arrières sont définis et posés, les varangues seront collées et vissées (du moins celles qui ne le sont pas encore) au mieux le jeudi 14 /07.
Petite parenthèse, conseils avisés de François, chaque varangue est collée à l'époxy, mais aussi vissées de l'extérieur de la coque (vis inox de dia. de 6 mm x 80 mm ) sur un entraxe de 250 à 300 mm de chaque coté de la quille.
Têtes de vis noyées dans un chanfrein approprié dans le ctp, extérieur coque. Comme le dit si bien François, ce n'est pas sur l'eau que l'on risque un décollage d'une varangue, mais sur le transport sur route, ne pas oublier que nous avons des masses importantes à bord.
A méditer sérieusement, avant d'entreprendre et écouter ceux qui savent, et qui ont de l'expérience dans le domaine.
La ligne d'arbre est posée, j'ai quand même procédé à un renfort de la sortie d'arbre, celui posé d'origine par le charpentier, me faisait douter de sa fiabilité dans le temps ...
Le presse-étoupe d'arbre est perso en bronze (étude développée dans notre chère revue Vapeurs n° 9 coût environs: 25€ et un peu de temps aux manettes d'un tour).
J'en suis actuellement à la mise en place des supports des deux bancs longitudinaux,, du pilote et de son co-pilote, là aussi ne pas hésiter de se mettre en situation réelle, et de poser une planche en travers sur la serre de banc, et de tester la position définitive assise, afin que nous n'ayons pas les genoux trop hauts (je n'ai pas dit dans le menton..) ou encore comme la position, à prendre dans le canot de Patrice, allongé, jambes en avant, dans le fond de la carène (supplice pour notre ami Pierre).
Les deux montants des supports de banc sont en ctp de 20 mm, ils seront vissés/collés dans la varangue qui maintient le palier de sortie d'arbre, mais j'ai aussi l'intention de prolonger cette varangue par deux montants en bois massifs en forme et ajustés aux clins, qui remonteront jusqu'à la serre de banc, le tout collé aux clins, mais aussi aux supports verticaux de banc, ce qui me donnera une pièce maîtresse, sous une forme de "porque" (attention au fil du bois, pour ces pièces).
Avantage, toutes ces pièces, se confortent les unes les autres, et me donneront un bon maintien dans l'écartement de la coque; et aussi, m'éviteront la pose d'un banc transversal.
La pose d'un petit pont futur et d'un petit hiloire, viendront consolider cet ensemble.
La prochaine étape, semaine prochaine, j'ai déjà hâte, sera la pose des carlingues, ( pré-découpées et rabotées, en chêne blanc) et l'alignement sur la ligne d'arbre de ma machine Pearl.
C'est curieux, je là sens déjà tourner, ne rêvons pas il ne me reste que 300 heures (approximativement) avant son premier bain.
Affaire à suivre ...
à bientôt,
Cordialement JJ"


et quelques photos de Keltia












1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

bonjour
de tres belles machines
je voudrais savoir quel es votre fournisseur par exemple pour la pompe a huile et autres...
merci de me reponde a mon adress mail: nicobey@hotmail.fr

11:35 AM  

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